Les femmes et la technologie, qu’est ce qui ne va pas, question d’attitudes ou d’aptitudes ?


Femme 2.0, Femme geekette ou femme digitale tout s’accordent à identifier une femme, qui  s’est aventurée dans un secteur majoritairement masculin, bravant le stéréotype de femme hésitante, voire même incompétente. Une sagesse populaire qui n’aidera en aucun cas les femmes à emprunter un parcours très prometteur.
Il ne s’agit pas de discuter l’égalité des hommes et femmes en matière d’accès à ce genre de secteurs (IT), parce qu’ils le sont, ou presque, mais simplement de briser l’image forgée sur les femmes et filles, qui les représente comme moins intéressées ou encore moins douées. Ces stéréotypes véhiculés par les parents, les enseignants et les élèves dont le résultat: les garçons sont davantage encouragés et poussés vers les métiers technologiques, alors que les filles se sous-estiment systématiquement, sous-évaluent leurs propres compétences, hésitent et détestent ce genre de parcours.

Personne ne peut nier que la culture informatique est nativement masculine, lorsqu’une femme se débat pour faire fonctionner un programme, jeu, machine complexe, l’homme entre en action, l’aide avec des gestes rapides, simples, efficaces et apparaît plus doué. Ceci prouve l’importance de la familiarisation précoce avec l’informatique et la technologie, qui fait en sorte que les femmes s’y connaissent un peu moins que les hommes, mais ELLES ne réclament qu’à apprendre, elles l’ont enfin compris: pour être douée il faut apprendre à utiliser la technologie, et par le biais de pratique tout devient facile, une question d’attitudes plutôt que d’aptitudes.

D’ailleurs, leurs actions semblent peu à peu porter leurs fruits, de plus en plus de femmes sont passionnées des métiers IT: infographistes, développeuses ou journalistes en ligne... elles ne semblent pas avoir de problèmes particuliers dans ce secteur, au contraire, elles encouragent leurs homologues étudiantes et leurs dessinent un univers attractif, créatif, fascinant et source de satisfactions. Ceci malgré le fait que, peu de femmes avaient eu un contact précoce avec l’informatique.

Il faut lutter contre les préjugés et encourager les femmes à emprunter un secteur aussi  prestigieux que prometteur, comment combler le fossé qui sépare les hommes et les femmes en informatique ? Mais où sont passées ces femmes qui achètent autant de téléphones et de tablettes que les hommes? La résistance des femmes aux formations en informatique peut paraître paradoxale étant donné qu'elles utilisent régulièrement, voire quotidiennement, les ordinateurs. Pourquoi n’osent-elles pas choisir des filières informatiques ? 
Il est nécessaire de promouvoir une vraie mixité dans l'orientation en incitant les filles à s'engager plus nombreuses vers les filières scientifiques et technologiques, ceci en mettant en valeur des réussites féminines comme source de réflexion. L’informatique a toujours été qualifiée de masculine, l’exemple de Mark Zuckerberg, Bill Gates, Steve Jobs, Turing, Von Neumann,... on pourrait simplement croire que l’informatique déteste les filles ! Alors que Non ! Ada Lovelace ou Grâce Hopper, exemple de deux femmes pionnières méconnues qui ont révolutionné cet univers. La première a inventé le premier algorithme alors que la deuxième a conçu le premier compilateur, et est à l’origine du langage COBOL et du mot « bug » que tout le monde utilise de nos jours. Impressionnant non ?
 Pas besoin de porter une barbe pour être geek, le courage est suffisant !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire